Tout le monde sait [1] qu’il faut de l’eau pour faire pousser une plante.
Certaines en ont besoin de plus (papyrus, etc.) que d’autres (cactées, etc.) Vérifiez donc les besoins de vos plantes, pour anticiper et pour ne pas faire de mélanges de plantes disparates.
Quelle eau utiliser
Celle que vous avez.
Nous utilisons de l’eau de distribution. À Bruxelles, elle est très riche en calcaire, ce qui empêche la culture de plantes qui y sont sensibles (bruyères, etc.) [2]
Pourquoi ne récoltons-nous pas de l’eau de pluie
Pour des raisons techniques dont la plus importante est le poids. L’eau, c’est lourd !
Songez simplement qu’une piscine gonflable de 2 m de diamètre remplie de 30 cm d’eau pèse déjà près d’une tonne ! La terrasse risque de ne pas supporter une citerne de récupération.
Quand arroser
Quand c’est nécessaire. Avec l’expérience, on arrive à anticiper.
Bien entendu, il faut arroser plus souvent quand il fait chaud, sec, sans pluie, venteux, et que les plantes sont en pleine croissance. Si vous avez un doute pour l’arrosage, plantez votre doigt dans la terre et voyez si elle est encore humide.
Et, si vous laissez passer trop de temps, le feuillage vous le rappellera : généralement [3], il flétrit. C’est une réaction normale de la plante au manque d’eau et ça ne signifie pas qu’elle est en train de mourir (mais elle le fera si le manque continue). Avec le temps et l’observation, j’arrive même maintenant à voir, à la couleur des feuilles, que nos dahlias sont sur le point de se flétrir.
- Une achillée mille-feuilles flétrie
Arroser même s’il a plu
Même quand la pluie est théoriquement suffisante, les plantes en pot ont parfois besoin d’arrosage : certaines feuilles forment un couvert faisant couler l’eau à côté du bac.
- Les feuilles empêchent la pluie d’arriver au bac
Pas d’arrosage automatique
L’arrosage manuel pousse à observer les plantations et à détecter des problèmes, des nouveautés, etc.
Nous n’évacuons cependant pas l’idée mais il faudrait pouvoir individualiser pour chaque contenant, pouvoir le déplacer facilement si nous bougeons ces derniers, etc. [4]
Est-il possible de trop arroser
Si vos pots sont bien drainés, le surplus s’évacue, d’où l’importance de vérifier les trous, notamment lors de la vidange de bacs. Sinon, vous risquez de noyer la vie dans la terre et, à terme, que vos plantes.
Autre cas d’arrosage excessif : quand on tente de rattraper un long manque d’arrosage. Les tomates sont très sensibles à cela : un gros apport d’eau après une « sècheresse » fait éclater la peau des fruits. Ce n’est pas trop grave mais un arrosage régulier permet d’éviter ça [5]. Choisir des variétés à peau épaisse permet aussi de limiter le phénomène [6].
En automne-hiver, l’arrosage est généralement superflu et il est conseillé de retirer les soucoupes des pots (surtout les plus petits) pour éviter qu’ils se gorgent de pluie et, pire, que l’eau gèle les racines en hiver.
Dernière chose : l’arrosage doit être plus long pour un grand contenant que pour un petit. Ça peut sembler idiot de le préciser mais il nous est déjà arrivé qu’une personne venant arroser lors de nos vacances ait mis à peu près autant dans chaque pot. Résultat à notre retour : les petits pots étaient noyés et les grands bacs tout secs 😕.